La bigorexie en quelques mots 1/2.
La personne qui en souffre affirme ne plus pouvoir se passer de sport et se sentir mal si elle est obligée de ne pas pratiquer.
Cette conduite addictive liée au sport se nomme: La Bigorexie
Pourquoi?
On pourrait l'expliquer de manière chimique : le sport entraîne une libération d'endorphines, source d'un bien-être physique. Ce bien-être physique est naturellement recherché et ces endorphines, ayant une grande similitude biochimique avec des produits tels que la morphine, déclenchent le désir de rechercher sans cesse cette sensation agréable, jusqu'à une tendance compulsive.
Mais cela ne peut suffire pour tout expliquer. En effet, toutes les personnes pratiquant un sport de manière intensive sont soumises à l'action de ces endorphines, sans pour autant en arriver à l'addiction. Il est d'ailleurs notable que, si la bigorexie existe chez les sportifs de haut niveau, elle n'est absolument pas le fait de tous les sportifs professionnels. Et elle se retrouve aussi chez des sportifs amateurs.
Une autre origine de cette bigorexie est psychologique. Ce versant de cette conduite addictive ne contredit nullement l'origine biochimique, mais la complète. Les personnes qui pratiquent le sport de manière addictive, pourraient agir ainsi pour augmenter leur estime d'elles-mêmes. Elles prennent conscience de leurs capacités physiques, de leur endurance.
D'autre part, les sportifs atteints peuvent aussi en arriver à cette addiction parce qu'ils comblent un vide affectif par la pratique sportive.
Et puis, le versant de l'esthétique corporelle prend une place importante. Certains sportifs compulsifs ont une piètre vision esthétique d'eux-mêmes et chercheraient à modifier leur apparence corporelle, angoissés par le jugement négatif qu'ils portent sur leur corps ou par celui, qu'ils imaginent porté sur eux par leur entourage.