Exactement le contraire!
Vous vous rappelez, dans un article précédent, intitulé : « Les maux de dos »,
il est précisé que la
lombalgie représente 85% des cas de consultation.
Une question est posée régulièrement aux médecins du sport :
« Dites docteur, moi qui souffre du dos, quel sport me conseilleriez vous ? »
Hélas ! Souvent la réponse des spécialistes n’est pas la bonne :
« Choisissez plutôt un sport porté, comme le vélo ou la natation »
nt d’une fragilité discale.

Malheureusement, il se trouve que les disciplines portées ne sollicitent guère les muscles qui permettent précisément, d’atténuer les chocs sur les disques intervertébraux.
En 1998, onze médecins français et canadiens lancent une enquête inédite qui a définitivement marqué la médecine du dos. En effet, les résultats renversèrent pas mal d’idées reçues.En premier lieu, il apparaît que le lombalgique dois se bouger le plus possible ! L’amélioration en cas de crise sera d’autant plus rapide qu’il restera actif et renoncera à la sacro-sainte immobilité que l’on continue pourtant de recommander dans pareil cas.
L’arrêt de travail pour cause de lombalgie, serait le meilleur moyen d’installer les douleurs dans la chronicité !
Concernant les sports à pratiquer, ils conseillent de ne pas se braquer sur le vélo ou la natation et font remarquer au passage, que la population des nageurs
comptent plus de lombalgiques que celle des haltérophiles !! Ils préconisent même la course à pied, qui avait
autrefois la réputation de tasser les disques et d’accélérer leur dégénérescence. Hé bien non !! Sur un sol meuble, la pression intra discale du coureur serait 3 fois moindre qu’en position
assise (en voiture, par exemple).
On serait donc bien inspiré de se mettre à courir, à condition toutefois d’y aller progressivement. Cela aura aussi un effet d’atténuation de la
douleur.

Aucun anti-inflammatoire n’est aussi efficace qu’un petit jogging !! Qu’on se le dise !