Sex & Run

Selon des recherches menées sur des hommes engagés dans un programme de course à pied d'une durée de 9 mois, il apparaît que la fréquence mensuelle de leurs rapports sexuels s'élèvent à 12 en fin de programme contre 7 environ avant leur entraînement.
Dans une autre étude portant sur 25 femmes, la fréquence de l'activité sexuelle s'est élevée de 30% à la suite d'un programme de danse "aérobie" de trois mois.
Une étude réalisée parmi un éventail d'individus appartenant à différents groupes d'âge, a révélé que les personnes physiquement actives avaient pour la plupart une vie sexuelle plus intense que les autres.
Les causes d'un tel phénomène sont mal connues, mais il est assez logique de penser que la stabilité émotionnelle et la capacité de relaxation améliorées par l'activité physique ont une incidence bénéfique sur la vie sexuelle.
Le célèbre sexologue William Masters abonde dans ce sens:
"Comme tous les autres processus physiologiques, la fonction sexuelle s'exerce d'autant plus efficacement que l'individu est en meilleure santé."
Selon certains témoignages, l'activité musculaire améliorerait particulièrement les prestations
sexuelles. Le sport permet en effet de meilleures performances du coeur et des tuyaux sanguins, favorisant l'irrigation de tous
les muscles, et notamment celle d'un organe extensible.
Ainsi, un jogging, comme tout effort un peu soutenu, occasionne un réchauffement du corps qui, suivant la
distance du parcours, se prolonge de quelques minutes à plusieurs heures. Or, la chaleur est un stimulant de la libido.
De plus, le sport réduit les effets du stress dont nul n'ignore qu'il est extrêmement défavorable à la concentration nécessaire à l'acte sexuel.
C'est le cas des marathoniens qui dépassent 25 kms d'entraînement par jour.
L'un d'eux fait part de son expérience:
" Si j'ajoute une semaine de 135 kms à des journées de travail de 10 heures, il ne me reste guère que l'énergie de me traîner de la table au lit….."
En effet, les hommes qui ont l'habitude de courir plus de 60 kms par semaine, voient se réduire le niveau de la production d'hormone mâle (testostérone), facteur qui pourrait contribuer à la baisse de l'appétit sexuel. L'échantillon analysé comparait 31 sportifs et 18 hommes sédentaires.