Le marathon de Jérôme Michaud

Publié le par Jérôme MICHAUD

Le marathon de Jérôme Michaud
     Ancien marathonien de l'ASPTT Nouméa, Jérôme nous fait le plaisir de commenter son dernier marathon.
     Six ans après avoir bouclé mon premier marathon à Nouméa en 2008 en 2h58’17’’, je me suis mis en tête de courir celui de Paris suite à notre retour en métropole en 2013. Jeannot (Jean Berthet), qui m’avait accompagné sur celui de Nouméa, a gentiment accepté de m’entraîner pour l’édition 2015 en me prenant en main depuis la rentrée de septembre dernier.
     Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit-déj, me voilà donc parti ce dimanche 12 avril avec ma moitié, Julie, pour rejoindre la station de métro de Pont de Sèvres. J’appréhende tout de même le rythme fixé par Jeannot : 4’05’’ / km alors que j’avais fait du 4’14’’ à Nouméa et que ma VMA est légèrement plus faible. J’ai en tête de partir à 4’10’’ jusqu’au 10ème, de passer à 4’05’’ jusqu’au 30ème puis de voir ensuite.
Le marathon de Jérôme Michaud
Nous rejoignons l’avenue des Champs Elysées 1h15 avant le départ. C’est magnifique de voir les Champs Elysées vides de voiture. La vue sur l’Arc de Triomphe et la place de la Concorde est splendide. Un court échauffement puis je me positionne dans mon sas de départ et laisse partir Julie à pied 45 minutes avant le départ. Je le retrouverai m’encourageant au 3ème km devant le jardin des Tuileries. Le soleil pointe son nez sur l’avenue et la météo promet d’être très bonne.
     Le coup de pistolet est donné à 8h45. Je pars 5 minutes après les élites que je n’aurai même pas entraperçues. Il y a foule ! Environ 42000 partants. Il faut constamment être vigilant et regarder les pieds des voisins pour ne pas trébucher. Je me sens très bien et passe aux 10 km un peu plus vite que prévu (41’14’’ au lieu de 41'40’’). La boucle dans le parc de Vincennes est très agréable. Je cherche du regard et des oreilles Julie car elle pouvait venir m’encourager au 15ème mais ne la voit pas. J’espère l’entendre au semi vers la place de la Bastille.
Le marathon de Jérôme Michaud
     Au semi, l’ambiance est phénoménale : on se croirait dans le peloton du Tour de France dans la montée d’un grand col. Ca motive bien. Je passe le semi en 1h26’34’’, un peu plus vite que le 1h27’ que je m’étais fixé. J’entends avec bonheur Julie au 23ème km qui me crie des encouragements. Le passage délicat des tunnels des berges de la Seine arrive ensuite, entre le 25 et 30ème km. Je les passe sans encombre et passe le 30ème en 2h02’41’’. J’ai donc parcouru les 10 derniers km en 4’03’’/km, ce qui est un peu rapide.
     Le 35ème km marque le début des souffrances, malgré les ravitaillements pris comme prévu tous les 5 km.  J’envisage de baisser de rythme et entend avec bonheur les encouragements de ma moitié au 36ème. Elle aura fait elle aussi son marathon dans Paris, comme beaucoup d’accompagnateurs, en courant dans les rues avec le plan du parcours et en sautant dans les rames de métro et de RER ! Grâce à ces encouragements qui me font penser aux entraînements, à Jeannot, aux potes qui m’ont encouragé, j’arrive à maintenir le rythme et je termine avec bonheur en 2h52’43’’, sur le temps prévu, avec un deuxième semi plus rapide que le premier. Je suis très content de la place aussi : 488ème au temps réel 490ème sur 40259 classés.
     Un grand merci à Jeannot pour ses plans incomparables. Et en route, pourquoi pas, vers la barre des 15 km/h sur un prochain marathon?

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